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Prévisions économiques et financières

Les progrès sur l’inflation ouvrent la voie à des baisses de taux d’intérêt de 50 points de base au Canada et aux États Unis

19 septembre 2024

  • La croissance économique mondiale est encore plutôt modeste, ce qui permet à l’inflation de continuer de s’atténuer, amenant ainsi les principales banques centrales à poursuivre l’assouplissement monétaire récemment amorcé.
  • Malgré les trois baisses de taux d’intérêt de suite décrétées par la Banque du Canada (BdC), nous demeurons au-dessus du taux d’intérêt neutre, et donc en territoire restrictif. Avec l’inflation qui continue de se modérer, plusieurs autres baisses de taux d’intérêt sont en vue au Canada. Nous estimons que la BdC devrait même décréter une baisse de 50 points à sa prochaine réunion étant donné une économie plus fragile. La Réserve fédérale a d’ailleurs opté pour une baisse de 50 points à sa rencontre de septembre en réponse aux progrès sur l’inflation et aux risques d’une détérioration supplémentaire du marché de l’emploi.
  • L’économie américaine a connu une autre bonne croissance au deuxième trimestre de 2024. Les données se sont depuis généralement montrées plus mixtes et même décevantes. C’est notamment le cas du marché du travail. Bien que le PIB réel puisse afficher des progressions plus modestes à partir du troisième trimestre, nous n’anticipons pas un important renversement de la conjoncture, mais plutôt une croissance légèrement sous le potentiel.
  • L’économie canadienne continue d’éprouver certaines difficultés. La croissance a ralenti et le taux de chômage a augmenté de façon constante. Malgré une baisse de l’inflation, qui s’approche des 2 %, et le début des baisses des taux d’intérêt par la BdC, les coûts élevés continueront d’exercer de la pression sur le budget des ménages. La réduction prévue du nombre de nouveaux arrivants au Canada devrait aussi freiner l’activité économique. Cependant, la préoccupation la plus importante est sans doute l’incertitude entourant les élections présidentielles américaines.
  • Au Québec, même si l’économie a fait des progrès remarquables depuis le début de 2024, le marché du travail continue de subir les contrecoups de la fragilité de certaines entreprises et de la remontée des faillites. À court terme, le taux de chômage remontera au-delà de 6 %, puis devrait redescendre sous les 5 % à la fin de 2025. La poursuite de la croissance, la maîtrise de l’inflation et les réductions cumulatives des taux d’intérêt se refléteront positivement sur la demande de main-d’œuvre l’an prochain.

Lire la publication Indicateurs économiques de la semaine du 18 au 22 juillet 2022

Consultez l'étude complète en format PDF.

NOTE AUX LECTEURS : Pour respecter l’usage recommandé par l’Office québécois de la langue française, nous employons dans les textes, les graphiques et les tableaux les symboles k, M et G pour désigner respectivement les milliers, les millions et les milliards. MISE EN GARDE : Ce document s’appuie sur des informations publiques, obtenues de sources jugées fiables. Le Mouvement Desjardins ne garantit d’aucune manière que ces informations sont exactes ou complètes. Ce document est communiqué à titre informatif uniquement et ne constitue pas une offre ou une sollicitation d’achat ou de vente. En aucun cas, il ne peut être considéré comme un engagement du Mouvement Desjardins et celui-ci n’est pas responsable des conséquences d’une quelconque décision prise à partir des renseignements contenus dans le présent document. Les prix et les taux présentés sont indicatifs seulement parce qu’ils peuvent varier en tout temps, en fonction des conditions de marché. Les rendements passés ne garantissent pas les performances futures, et les Études économiques du Mouvement Desjardins n’assument aucune prestation de conseil en matière d’investissement. Les opinions et les prévisions figurant dans le document sont, sauf indication contraire, celles des auteurs et ne représentent pas la position officielle du Mouvement Desjardins.