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Implications sociales

Sur le plus haut sommet d’Afrique pour soutenir la Fondation Desjardins

27 novembre 2024

Certaines personnes choisissent de repousser leurs limites pour soutenir une cause qui leur tient à cœur. Leur engagement mérite d’être souligné! La Fondation Desjardins a la chance de compter sur des gens passionnés, dont les projets permettent de récolter des sommes importantes et ainsi contribuer au développement du plein potentiel des jeunes. Dans une série de deux textes, nous vous présentons des projets emballants, qui ont réussi à insuffler un grand élan de solidarité et qui pourraient inspirer ceux et celles qui songent à s’engager à leur tour. Première initiative : le groupe « 8 femmes, 1 sommet » et son ascension du Kilimandjaro.

Certaines personnes exceptionnelles réussissent à soulever les montagnes. D’autres, à force de détermination et d’entraînement, réalisent un exploit tout aussi difficile : en atteindre le sommet! 

« Ce qui nous a unies dès le début, c’est le désir de se dépasser », se rappelle l’instigatrice du projet, Nathalie Tremblay, directrice générale de la Caisse du Complexe Desjardins.

Le groupe souhaite aussi profiter de cette expédition pour amasser des fonds pour la Fondation Desjardins. « C’était clair pour nous. Nous avons la chance de voir de près ce que réalise la Fondation. La question de la réussite des jeunes nous rejoignait tout à fait. Et nous avons pu compter sur son aide dès le début pour organiser notre levée de fonds. Ça a été déterminant », ajoute Louise Bergeron, Vice-présidente, Soutien aux administrateurs et Gouvernance des caisses. En plus de la Fondation Desjardins, le groupe a aussi souhaité soutenir un second organisme, la Fondation cancer du sein du Québec. 

Alors, comment résumer une expérience marquante comme l’ascension du Kilimandjaro? « On essaie de le décrire, mais ça ne sera jamais comme l’avoir vécu! », lance en riant Mme Bergeron. 

Une ascension inoubliable, une levée de fonds impressionnante 

Préparer un périple comme celui-là ne se fait pas sur un coup de tête. Cela nécessite une importante planification. Et il y a les écueils, inévitables. Ainsi, le groupe s’est constitué il y a 5 ans, mais a dû mettre en pause ses préparatifs – et son entraînement – pendant la pandémie. Plusieurs montées ont été nécessaires, au Québec, aux États-Unis et même une en Équateur, pour s’assurer que le défi pouvait être relevé. 

Il était enfin temps de se confronter au Kilimandjaro. Nathalie Tremblay se souvient spontanément de la solidarité du groupe, de la bienveillance et de l’accueil de leurs hôtes tanzaniens, de la grande compétence de leur guide et de tout le personnel qui les a soutenues. Mais toute la préparation du monde ne peut atténuer la fébrilité de la montée finale, quelque 6 jours plus tard. Le départ a lieu pendant la nuit, pour arriver au sommet en début de journée.

« Tu perds la notion du temps et de l’espace... tout ce que tu vois, ce sont les pieds de la personne devant toi, raconte Louise Bergeron. À 45 minutes de l’arrivée, on commence à voir les premières lueurs de l’aube. Pour moi, c’est un moment inoubliable : je regarde à gauche, je vois la lune; à droite, les étoiles. Je vois aussi le soleil qui se lève et le ciel qui commence à être orangé. C’était magnifique! »

Aussitôt le sommet atteint, c’est la prise de photos. Et, tout de suite après, il faut commencer la descente, une étape beaucoup plus difficile qu’on le croit. « On ne peut pas rester pas longtemps au sommet, car on risque un œdème cérébral », ajoute Mme Tremblay.

La levée de fonds est aussi un grand succès! 200 000 $ ont été amassés pour les deux organismes soutenus. D’ailleurs, les deux grimpeuses ont un souhait commun : « Ce serait vraiment bien si on pouvait organiser un Kilimandjaro 2 avec un nouveau groupe de 8 femmes, toujours dans le but d’appuyer la Fondation Desjardins! En fait, ce serait une belle tradition à répéter d’année en année. »