Alors que vient de s'achever le Projet d'appui au système financier agricole de Colombie (PASAC), DID poursuivra son action dans ce pays d'Amérique latine grâce à un nouveau mandat que vient de lui confier Affaires mondiales Canada (AMC). Avec le projet Accroître le pouvoir économique et social de femmes et jeunes ruraux en Colombie, qui s'étendra sur quatre ans et dont le financement sera assuré à parts égales par AMC ainsi que par différents acteurs privés et gouvernementaux colombiens, DID soutiendra l'inclusion financière et le renforcement des capacités des femmes et des jeunes vivant en zones rurales de manière à les aider à atteindre leur plein potentiel.
« En adoptant une approche inclusive et à 360 degrés, nous voulons donner aux femmes et aux jeunes la confiance et les moyens nécessaires pour réaliser des projets d'affaires qui leur permettront de rehausser leurs conditions de vie, de même que celles de leur famille et de la communauté en général », explique notre chargée de programmes Marcela Peña-Vega.
Pour atteindre cet objectif, plusieurs composantes devront être mises en œuvre, notamment de l'accompagnement technique en gestion d'entreprise, un accès accru aux services financiers et la mise en place d'un fonds de garantie pour encourager les institutions financières à prêter aux femmes et aux jeunes.
Plus précisément, cette initiative visera quelque 30 000 femmes et jeunes ainsi que 5 ou 6 institutions financières colombiennes. À terme, elle aura permis de doubler la croissance des prêts faits aux femmes (qui passera ainsi de 3,5 % à 7 %), pour un total de près de 15 000 nouveaux prêts. On prévoit aussi que 10 000 femmes et jeunes seront touchés par les activités d'éducation financière associées au projet.
« À l'issue du projet, les clientèles visées auront davantage confiance en leurs capacités et envers le système financier colombien, de même qu'une meilleure connaissance et compréhension des services financiers qui leur sont offerts : autant d'éléments qui contribueront à renforcer leur pouvoir économique », soutient Marcela Peña-Vega.