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Développement international

Un meilleur avenir pour les Béninois et Béninoises

11 avril 2023

Améliorer la situation économique des populations vulnérables du Bénin en leur offrant un meilleur accès aux produits et services financiers, de l’éducation financière et la capacité de mieux maîtriser leurs finances : un objectif atteint au terme du projet ADAPAMI. Financé par Affaires mondiales Canada, ce projet se termine avec des résultats dépassant la majorité des cibles identifiées.

Plus d’inclusion financière

  • 855 848 nouvelles personnes utilisent des services financiers de proximité, dont 52 % de femmes
  • 744 649 nouveaux comptes bancaires ouverts à l’issue du projet (64 % par des femmes)
  • 426 942 nouveaux utilisateurs et nouvelles utilisatrices de finance numérique (72 % de femmes)

Plus d’éducation financière

  • 94 578 personnes vulnérables formées en éducation financière (76 % de femmes)
  • Le niveau de connaissances en notions financières de base des populations cibles est passé de 7,5 % à 76 %

Plus d’autonomie pour les femmes

  • 436 470 comptes ouverts par des femmes
  • 253 625 nouvelles utilisatrices des services numériques
  • 71 739 femmes formées en éducation financière

« Avec les outils de la formation, j’arrive à économiser et à faire face à mes besoins. J’ai confiance en ma capacité pour mener à bien des objectifs financiers à long terme, je sais que tout est possible. Il suffit de savoir économiser et faire une bonne gestion financière. Mes revenus ont augmenté grâce à la diversification de mes activités. » Joliette Adjidja, commerçante

Des personnes mieux outillées

De 2018 à 2023 :

  • Dans ce pays de 12 millions de personnes, 855 848 individus, dont 442 537 femmes (52 %), accèdent enfin de façon durable à des services financiers adaptés à leurs besoins.
  • Le projet met en place une stratégie d’inclusion financière qui conduit à l’ouverture de 744 649 nouveaux comptes, dont 436 470 par des femmes.
  • Un vaste programme d’éducation financière, composé de six modules, est développé pour le projet puis diffusé par les institutions partenaires. À la grandeur du pays, 94 578 personnes, dont plus de 75 % de femmes, sont formées en éducation financière. À l’issue des formations, plus de 91 % des apprenants et apprenantes atteignent ou dépassent le seuil visé de compétences en matière de connaissances financières.
  • Plusieurs solutions de finance numérique innovantes sont développées et déployées. La population, et tout spécialement les femmes pour qui la proximité est cruciale, adhère fortement à ces nouveaux services. Après moins de 5 ans, on dénombre 426 942 nouveaux usagers de finance numérique, dont 286 560 usagères.
  • En matière d’égalité des genres, le projet se démarque par la forte progression de la participation des femmes à la gouvernance des institutions financières partenaires. Une approche innovatrice comportant un coaching personnalisé permet d’accompagner 99 femmes, dont 78 sont élues comme dirigeantes d’une institution. Le pourcentage de femmes dans les comités d’élu es passe de 24 % au début du projet à 39 % à la fin.

Des entrepreneurs et entrepreneures mieux accompagnés

En cinq ans :

  • Un centre financier aux entrepreneurs (CFE) est ouvert à Parakou par la FECECAM, l’une des institutions partenaires du projet, pour desservir le nord et le centre du pays. Le CFE est pleinement opérationnel et, malgré la pandémie de COVID-19 qui a ralenti ses activités, quelque 576 prêts d’une valeur de plus de 5 M FCFA (11 200 CAD) sont octroyés.
  • Mis en place lui aussi dans le cadre du projet, le CFE du Nord est au cœur du virage agricole pris par la FECECAM, augmentant à plus de 50 % la valeur de son portefeuille en financement des chaînes de valeur agricoles. Un des produits du CFE du Nord, le Crédit d’achat d’intrants groupé (CAIG), multiplie par dix le volume de prêts offerts, ses déboursés passant de 52 M FCFA (116 500 CAD) en 2021 à 518 M FCFA (1,16 M CAD) en 2022.

Des institutions financières plus performantes

Au terme du projet :

  • Le secteur de la microfinance au Bénin est assaini. Il n’y a plus d’organisations qui y exercent illégalement des activités de microfinance.
  • Un programme de formation à distance innovateur est coconstruit avec l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés (APSFD) pour répondre aux énormes besoins de formation du personnel et des personnes élues au sein des institutions de microfinance. Le programme dépasse les frontières du Bénin et touche des institutions d’autres pays ouest-africains.