Le saviez-vous? DID fait appel aux employés récemment retraités du Mouvement Desjardins pour des missions d’appui aux projets en cours. En collaboration avec le Mouvement Desjardins, le programme d'accompagnement des partenaires (PAP) de DID permet ainsi à ces volontaires de mettre à profit l’expertise qu’ils ont acquise au cours de leur carrière.
En 2019, ces volontaires ont consacré l’équivalent 164 jours de travail aux activités d’accompagnement des partenaires de DID. Ils ont partagé leur expertise dans des domaines tels que la gestion du crédit, la gouvernance, la formation de gestionnaires et le contrôle interne.
Trois de nos volontaires ont accepté de nous partager leurs impressions sur ces expériences hors du commun.
Pour Marcel Marcoux, qui a accompli sa sixième mission avec DID à l’automne 2019, le PAP est source d’une grande valorisation. « Cette 6e mission au Bénin fut pour moi une occasion de partage et d’enrichissement. Au cours de celle-ci, j’ai eu le bonheur de revoir des gestionnaires et des collègues connus lors de missions précédentes. Un lien d’amitié s’est créé et se revoir ou se reparler est une forme de reconnaissance mutuelle. Humblement, j’ai retiré une grande satisfaction à aider les autres lors de cette mission, mais c’est aussi une forme de reconnaissance envers mon ancien employeur, le Mouvement Desjardins, qui m’a lui-même aidé à progresser dans ma carrière. »
Pour André Bernier, qui a participé à sa sixième mission d’accompagnement à Bohicon, au Bénin, en février 2019, ce sont les découvertes et le côté humain de ces missions qui l’ont le plus marqué. « Ce mandat m’aura permis de connaître et d’interagir avec des collaborateurs locaux hors pair. Susciter la collaboration et la prise en charge locale m’apparaissait primordial et j’ai pu compter sur les responsables et intervenants sur place, qui ont été d’une complicité sincère et d’une grande ouverture. Les déplacements avec des ressources locales sur une grande partie du territoire étaient pour moi une opportunité incroyable d’en apprendre davantage sur la culture, la géographie, la nourriture et le peuple béninois. »
Pour sa part, Johanne Gilbert, qui en est à sa 15e mission dans le cadre du PAP, souligne à quel point ces expériences permettent de sortir de sa zone de confort. « Ces mandats nous obligent souvent à renoncer au confort auquel on est habitué : eau chaude, électricité, climatisation, choix de nourriture, état des routes, internet, etc. L'avantage de cette situation est que ça nous permet de réaliser les vraies conditions de vie des gens dans le pays où on intervient, et nous aide à mieux comprendre les défis auxquels ils sont confrontés quotidiennement. »