Diana Nino Pimiento
Arrivée au Québec en 2018, en compagnie de son mari qui avait été recruté par une autre entreprise d’ici, Diana Nino Pimiento travaille chez Desjardins depuis 2019, à titre de scrum master au sein du Groupe Technologies Desjardins. À l’automne 2021, une employée de l’équipe du CAMI la contacte pour l’informer qu’elle doit renouveler son permis de travail qui expire à la fin de l’année. La jeune colombienne, qui avait déjà commencé le processus pour elle et son mari, lui transmet alors les documents déjà remplis. Or, il y avait des erreurs qui ont été vite corrigées par le CAMI.
« Les règles et processus changent souvent et je n’avais pas réalisé que j’avais demandé un visa au lieu d’un permis de travail pour mon mari », précise Diana Nino Pimiento. Les conséquences auraient pu être désastreuses, car les demandes pour les permis de travail allaient ainsi être refusées et le couple aurait perdu son statut de travailleurs étrangers.
Le CAMI en a aussi profité pour faire une demande de permis ouvert pour son mari, auquel il était maintenant éligible, mais qui était jusqu’alors fermé et l’obligeait ainsi à travailler pour l’employeur qui l’avait recruté. Le CAMI, qui a aussi aidé le couple à demander un permis d’étude pour leur jeune fille, a de plus réussi à leur obtenir un remboursement pour des frais de demandes de permis qu’il n’aurait pas dû payer.
Antoine Phung
Décembre 2019. Antoine Phung arrive enfin à Montréal pour amorcer sa carrière d’analyste-programmeur chez Desjardins. En pleine tempête de neige ! « Ça surprend », se rappelle encore celui qui a par ailleurs eu l’agréable surprise d’être accueilli à l’aéroport par un membre d’une organisation qui collabore avec le Centre d’accompagnement en matière d’immigration (CAMI) de Desjardins.
« Je ne m’y attendais pas et ça été grandement apprécié », souligne-t-il en précisant que, dès les premiers jours de son arrivée, on l’avait aussi aidé à trouver un appartement, acheter de la nourriture et fait visiter la ville.
Lors de son recrutement en France, quelques mois auparavant, le CAMI l’avait également aidé à remplir les différents formulaires visant à obtenir un permis de travail, pour lui et sa conjointe. « J’étais aussi immigrant en France et c’était souvent la galère pour remplir les formulaires. Là, grâce au CAMI, ça été beaucoup plus facile », dit le vietnamien d’origine.
Deux ans plus tard, Antoine Phung a de nouveau profité de l’efficacité du CAMI. En plein renouvellement de permis de travail, le couple a dû retourner d’urgence en France pour être au chevet de la sœur de la conjointe atteinte d’un cancer. Le CAMI les a aidés à faire une demande d’urgence pour obtenir plus rapidement leurs permis de travail, sans quoi ils n’auraient pas pu revenir au Québec. « On a pu être auprès d’elle et prendre aussi soin de sa petite fille de deux ans », se réjouit Antoine Phung, en précisant que la sœur de sa conjointe va aujourd’hui beaucoup mieux.