Le secteur manufacturier québécois résiste

Le secteur manufacturier québécois semble avoir réussi à faire des gains en 2017. L’augmentation du PIB, de l’emploi salarié, des ventes et des exportations de marchandises sont autant d’indices de sa résistance. Toutefois, les gains de 2017 ne sont pas garants de ceux que l’on voudrait engranger pour l’année 2018. De nombreuses incertitudes planent sur le secteur en raison de l’issue incertaine de la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), de la cascade de droits compensatoires et antidumping imposés par les Américains et des baisses d’impôts qui seraient éventuellement accordées aux entreprises chez l’oncle Sam. Cependant, il serait étonnant que l’année 2018 soit celle où tout basculera. Dans cette perspective, les forces en présence pourraient s’équilibrer notamment en ce qui a trait à la dynamique nord-américaine. Ainsi, on pourrait voir une relative stabilité du secteur manufacturier québécois. En contrepartie, la prospection de nouveaux débouchés sur les marchés étrangers se présente de plus en plus comme une alternative profitable pour les usines d’ici.