- François Dupuis, vice-président et économiste en chef • Mathieu D’Anjou, économiste en chef adjoint • Joëlle Noreau, économiste principale
Le secteur des arts, des spectacles et des loisirs : un acteur économique peu connu
Pourquoi s’intéresser à ce secteur de l’économie qui compte pour moins de 1% du produit intérieur brut (PIB) réel québécois? Notamment parce qu’il a une croissance du nombre de salariés plus rapide que celle du Québec et parce que ses activités sont présentes dans toutes les municipalités de la province, ou presque. Pour le moment, les paramètres économiques conjoncturels jouent en faveur de ces activités. En revanche, certains facteurs structurels comme le vieillissement de la population et de la main-d’œuvre, les préférences des consommateurs et les changements climatiques attendus pourraient changer la donne. On ne peut travailler sur la base des décennies précédentes. De plus, la compétition pour accaparer la portion du budget des ménages qui est consacrée aux arts, aux spectacles et aux loisirs est vive et les exigences de la clientèle sont élevées. Il y a là de beaux défis à relever.
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