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Marc Desormeaux
Économiste principal
Budgets provinciaux : les apparences sont trompeuses - Cinq thèmes de la saison budgétaire provinciale 2024, et pourquoi la situation n’est pas aussi grave qu’elle en a l’air
De nombreux contribuables et investisseurs voient l’avenir de façon moins optimiste après la conclusion de la saison budgétaire 2024, car les soldes budgétaires se sont détériorés presque partout.
Toutefois, en proportion du PIB, aucune province ne prévoit déclarer un déficit record au cours du prochain exercice. De plus, même si le ratio combiné de la dette nette au PIB des provinces devrait augmenter au cours de la prochaine année, les projections pour cette mesure sont inférieures à ce qu’elles étaient pendant la majeure partie de la décennie ayant précédé la pandémie.
L’augmentation des dépenses est en grande partie responsable de la détérioration du déficit, mais cela ne signifie pas pour autant que les gouvernements ont mal agi. Si l’on regarde uniquement les dépenses globales, on ignorera des nuances pertinentes dans la planification financière. Il faut également tenir compte de la croissance démographique et du vieillissement de la population.
Nous avons continué d’observer d’importants ajustements de l’assiette fiscale au cours de la saison budgétaire 2024. Ces ajustements posent toujours un risque. Cela dit, les provisions encore appréciables offrent un potentiel d’augmentation du bénéfice net.
L’Alberta et le Nouveau-Brunswick ont affiché des résultats budgétaires supérieurs, et l’Ontario a été un gagnant aux yeux des marchés.
Les perspectives économiques à court terme, l’incidence des taux d’intérêt potentiellement plus élevés pour plus longtemps et les conséquences du vieillissement de la population demeurent des points d’interrogation.
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