- Marc Desormeaux, économiste principal • Kari Norman, économiste • Hélène Bégin, économiste principale
Perspectives immobilières de Desjardins : Les baisses de taux d’intérêt feront grimper les ventes et les prix, mais ne permettront pas au Canada de satisfaire ses ambitions en matière de construction résidentielle
Nous nous attendons toujours à ce que la Banque du Canada commence à réduire les taux d’intérêt ce mois‑ci et à ce que d’autres mesures d’assouplissement monétaire favorisent un rebond généralisé des ventes et des prix des propriétés existantes plus tard dans l’année.
Cela dit, le ralentissement de la croissance économique au Canada prévu au cours des prochains trimestres, les taux d’intérêt hypothécaires relativement élevés ainsi que l’abordabilité encore très limitée restreindront l’ampleur de cette hausse des ventes et des prix.
Les marchés de l’habitation de l’Alberta continuent de présenter les meilleures perspectives pour 2024 et 2025. En revanche, les marchés de l’Ontario et de la Colombie-Britannique, particulièrement sensibles aux taux d’intérêt, devraient subir une baisse plus marquée à court terme, mais aussi connaître par la suite des rebonds plus vigoureux à mesure que les effets de la réduction des taux d’intérêt se feront ressentir dans l’économie.
Nous ne croyons pas que la baisse des taux d’intérêt se traduira par un essor généralisé de la construction résidentielle. Il faudra du temps aux réductions de taux d’intérêt pour relancer les projets en attente, et l’industrie canadienne doit relever une multitude de défis structurels. Ces derniers limiteront sans doute nos ambitions en matière de construction d’habitations et de logements abordables pour les prochaines années.
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