- François Dupuis, vice-président et économiste en chef • Mathieu D’Anjou, économiste en chef adjoint • Joëlle Noreau, économiste principale
Exportations québécoises : la technologie est-elle plus présente?
Le contenu des exportations québécoises a-t-il une plus forte teneur technologique que par le passé? C’est ce que l’on souhaite, à l’heure où la technologie s’immisce dans toutes les sphères d’activités et qu’elle est souvent présentée comme l’atout indéniable des États qui veulent faire partie des meneurs. À la lumière des données disponibles, il apparaît que le Québec s’en tire mieux qu’autrefois. Il faut reconnaître que le secteur de l’aéronautique pèse lourd dans ce calcul. Toutefois, il serait réducteur de ramener la province à une seule activité à fort contenu technologique, aussi importante soit-elle. Les données révèlent que le chemin parcouru au Québec et dans le reste du Canada en quelques décennies est important. L’observation des facteurs qui y ont contribué permet de constater que les efforts ne doivent pas être relâchés puisque la concurrence est vive. Les efforts de recherche et développement (R-D) doivent être augmentés et aboutir à des brevets et à des innovations commerciales. Il faudra également que les professions scientifiques et techniques présentent un attrait pour les jeunes. Le Québec a besoin de diplômés aguerris aux nouvelles technologies. L’avenir du Québec comme exportateur de haute technologie n’est pas l’apanage de la production de biens. Du côté des services, il reste encore beaucoup à mettre en valeur et à exporter.
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