- François Dupuis, vice-président et économiste en chef • Mathieu D’Anjou, économiste en chef adjoint • Hélène Bégin, économiste principale
La diversifcation des exportations du Québec n’empêche pas le ralentissement de celles-ci
Le Québec a profité de la période d’expansion de ses principaux partenaires commerciaux au cours des dernières années. Les expéditions vers les États-Unis, le reste du Canada, l’Europe et l’Asie ont affiché une bonne croissance. Cependant, les récentes difficultés économiques au pays et la faiblesse de l’économie européenne ont déjà entraîné une perte de vitesse des expéditions québécoises vers ces deux marchés en 2018. La cadence moins rapide du PIB réel mondial freinera davantage les exportations de la province cette année. Le Québec possède l’avantage d’être le mieux diversifié parmi les provinces canadiennes au niveau des types de produits exportés, ce qui atténue en général les soubresauts. Malgré la plus grande diversification géographique des expéditions à l’étranger depuis quelques années, le Québec demeure vulnérable aux changements de conjoncture économique de ses principaux clients. Même si deux accords commerciaux importants sont entrés en vigueur dernièrement, soit celui du Canada avec l’Europe et un autre avec une dizaine de pays de l’Asie-Pacifique, les effets sont difficiles à évaluer pour l’instant. Chose certaine, ces deux accords permettront d’accroître les exportations outre-mer du Québec au cours des prochaines années, augmentant par le fait même la diversification géographique.
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