- Marc Desormeaux
Économiste principal
Perspectives immobilières de Desjardins : Le ralentissement économique et les effets retardés des hausses de taux ont mis la table pour un printemps tranquille en immobilier
Nous prévoyons maintenant que les prix et les ventes diminueront dans la plupart des gros marchés au printemps, la faiblesse s’étant propagée considérablement depuis la reprise des hausses de taux d’intérêt par la Banque du Canada (BdC) en juin. Le ralentissement économique que nous anticipons à l’approche de 2024 devrait aussi exercer une pression à la baisse sur les ventes et les prix.
Les grandes villes de l’Ontario et de la Colombie‑Britannique ont été les plus durement touchées et font face à des perspectives difficiles à court terme compte tenu du ralentissement prévu de l’économie de ces provinces.
Cependant, la récession que nous attendons en 2024 devrait être relativement légère par rapport aux récessions passées. Alors que la BdC baissera ses taux et que la reprise économique débutera plus tard l’an prochain, les ventes et les prix devraient augmenter.
Nous prévoyons que la construction résidentielle se modérera considérablement en 2024, dans un contexte de taux encore hauts, de coûts élevés des intrants et de pénurie de main‑d’œuvre dans le secteur.
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