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Nouvelles économiques

Canada : les exportations d’or ont soutenu le solde commercial en février

4 avril 2024
Marc-Antoine Dumont
Économiste senior

Faits saillants

  • Le surplus du Canada pour le commerce international de marchandises est passé de 0,6 G$ en janvier à 1,4 G$ en février.
  • Les exportations ont augmenté de 5,8 %, la plus importante hausse depuis août 2023. Les importations ont également progressé de 3,1 %. En termes réels, les exportations et les importations ont augmenté en janvier avec des gains mensuels respectifs de 6,2 % et de 4,1 %.
  • Le déficit commercial du Canada avec les pays autres que les États-Unis a diminué, passant de 8,2 G$ à 7,7 G$. Quant au surplus commercial avec les États-Unis, il est passé de 8,8 G$ à 9,1 G$.

Commentaires

Les données d’aujourd’hui sont une histoire d’or, puisque les exportations de métaux précieux ont bondi de 68,8 % en février. L’augmentation des exportations d’or coïncidait avec la hausse marquée de son prix et cela explique plus de la moitié de la hausse totale des exportations. Comme le prix de l’or a atteint des sommets, celui-ci pourrait continuer de soutenir les exportations en mars et en avril, même si les volumes peuvent parfois être irréguliers. Outre l’augmentation dans cette catégorie, la situation n’était pas si reluisante. Le solde commercial serait tombé en territoire négatif, à -0,6 G$, n’eut été de l’augmentation de 2,0 G$ des exportations de métaux précieux. La plupart des autres catégories de produits ont également progressé en février, notamment les produits agricoles et de la pêche et les produits intermédiaires des aliments (9,7 %) ainsi que les véhicules et pièces automobiles (3,8 %).

Les importations ont affiché des gains généralisés. Après avoir fléchi en janvier, les importations de biens de consommation ont crû de 3,3 % en février, ce qui pourrait se refléter dans les ventes au détail. Une certaine volatilité a cependant été observée dans les importations d’énergie (10,2 %), car le moment des livraisons par bateau peut engendrer de fortes augmentations. 

Implications

Même si les données d’aujourd’hui sur le commerce sont un peu plus fortes que prévu, elles n’ont pas dérouté notre prévision de croissance du PIB réel. Nous continuons de prévoir que celle-ci s’établira entre 2,5 % et 3,0 % (annualisé) au premier trimestre de 2024. 

NOTE AUX LECTEURS : Pour respecter l’usage recommandé par l’Office québécois de la langue française, nous employons dans les textes, les graphiques et les tableaux les symboles k, M et G pour désigner respectivement les milliers, les millions et les milliards. MISE EN GARDE : Ce document s’appuie sur des informations publiques, obtenues de sources jugées fiables. Le Mouvement Desjardins ne garantit d’aucune manière que ces informations sont exactes ou complètes. Ce document est communiqué à titre informatif uniquement et ne constitue pas une offre ou une sollicitation d’achat ou de vente. En aucun cas, il ne peut être considéré comme un engagement du Mouvement Desjardins et celui-ci n’est pas responsable des conséquences d’une quelconque décision prise à partir des renseignements contenus dans le présent document. Les prix et les taux présentés sont indicatifs seulement parce qu’ils peuvent varier en tout temps, en fonction des conditions de marché. Les rendements passés ne garantissent pas les performances futures, et les Études économiques du Mouvement Desjardins n’assument aucune prestation de conseil en matière d’investissement. Les opinions et les prévisions figurant dans le document sont, sauf indication contraire, celles des auteurs et ne représentent pas la position officielle du Mouvement Desjardins.