13 trucs pour réduire ses dépenses d’auto

Plus un véhicule roule rapidement, plus l’air exerce une résistance importante sur celui-ci. Par conséquent, le moteur doit déployer davantage d’effort (et brûler plus de carburant) pour maintenir sa vitesse de croisière. De façon générale, chaque kilomètre-heure au-delà de 100 km/h augmente la consommation d’essence de 1 %¹

Un véhicule à l’arrêt requiert beaucoup de puissance pour atteindre la vitesse souhaitée. C’est ce qui explique qu’en ville, les accélérations représentent 60 % de la consommation d’essence². Si vous vous déplacez d’un feu de circulation ou d’un arrêt à l’autre, songez à limiter vos accélérations : il faut 4 fois plus d’essence pour passer de 0 à 50 km/h que de 0 à 25 km/h.

Pour la même raison, les ralentissements suivis d’accélérations brusques ont un prix. Si la vitesse de votre véhicule varie entre 75 et 85 km/h toutes les 18 secondes, votre consommation d’essence augmente de plus de 20 %². Sur les routes régionales et sur l’autoroute, et lorsque les conditions s’y prêtent, activez le régulateur de vitesse (cruise control) pour avancer à un rythme constant.

En ville, baissez les vitres plutôt que d’activer le climatiseur pour réduire votre consommation d’essence de 20 %³. Sur l’autoroute, faites plutôt le contraire  : la perte d’aérodynamisme provoquée par des fenêtres ouvertes entraîne une surconsommation plus importante encore⁴.

Coupez le moteur si vous devez vous arrêter hors circulation plus d’une minute. Même immobilisé, un moteur de 2 litres en marche continue de consommer environ 1,2 litre par heure¹. Ne vous inquiétez pas pour votre confort en hiver, la température de l’habitacle ne chute pas instantanément! En été, stationnez-vous à l’ombre et baissez les vitres lorsque vous attendez dans la voiture.

Certains moteurs de recherche proposent désormais des itinéraires écologiques. L’intelligence artificielle est utilisée pour estimer les émissions de carbone en fonction de la circulation, de l’inclinaison du terrain et de nombreux autres facteurs afin de suggérer le trajet le plus économique en essence⁵.

Un changement d’huile négligé, un filtre à air encrassé et des bougies d’allumage à remplacer nuisent au bon fonctionnement du moteur et peuvent entraîner une surconsommation d’essence qui peut atteindre jusqu’à 20 %⁶. Privilégiez la qualité d’huile à moteur recommandée par votre manufacturier pour diminuer votre consommation d’essence de 1 à 2 %⁷.

Devez-vous absolument utiliser votre véhicule? Lorsque possible, d’autres moyens comme la marche, le vélo et les transports collectifs ne vous coûtent rien en essence et n’usent pas la voiture.

Conduisez un véhicule dont la taille, la puissance du moteur et les fonctionnalités vous serviront au quotidien, et non seulement à l’occasion, pour faire le meilleur choix écoénergétique. Voyagez-vous assez souvent en terrain montagneux et sur des chemins peu entretenus pour justifier l’achat d’un quatre roues motrices? Car sachez qu’en moyenne, ce type de véhicule augmente votre consommation d’essence de 1 L/100 km⁹.

Comparez plusieurs modèles grâce aux guides d’achat et à la plus récente édition du Guide de consommation de carburant de Ressources naturelles Canada. En fonction de votre lieu de résidence et de vos déplacements courants, vous pourriez accorder davantage d’importance à la consommation en ville, sur route ou combinée. 

Même en comptant leurs mensualités de location ou de financement plus élevées, les véhicules hybrides rechargeables et entièrement électriques permettraient de diminuer en moyenne de 10 % et de 20 % respectivement l’ensemble des dépenses mensuelles par rapport à un véhicule à essence comparable¹⁰. Une fois le véhicule payé en entier, les économies d’énergie et d’entretien s’élèveraient à 37 % pour un véhicule hybride rechargeable et à 75 % pour un véhicule entièrement électrique, comparativement à un modèle à essence équivalent ¹¹.