On rentre au pays avec un joli teint bronzé, ses valises pleines de souvenirs et son profil Instagram tapissé de photos épiques. TOUT ce qui était sur la liste a été fait… à part peut-être « se reposer »? Si l’on a parfois l’impression qu’il faudrait des vacances pour se remettre de ses vacances, ce courant invite à voyager différemment.
Qu’est-ce que le slow travel?
Le slow travel (ou « voyager lentement ») est une philosophie de voyage inspirée du slow movement, qui encourage à ralentir le rythme de vie, à alléger la pression et à apprécier les choses simples.
On privilégie la qualité plutôt que la quantité d’activités à réaliser et d’endroits à visiter.
On prend le temps de s’imprégner de la beauté de son environnement. D’aller à la rencontre des gens et des commerçants locaux. De découvrir les coutumes et les secrets d’un coin de pays. On en savoure chaque instant.
Pas besoin de « cocher les cases » d’une liste de destinations condensées selon un échéancier serré ; cette façon repensée de voyager laisse place à la spontanéité et à l’improvisation. Il n’y a donc pas de cadre particulier à suivre ou de « guide officiel du parfait slow traveller ».
Certains employeurs permettent le télétravail à l’international. On pourrait donc aussi bien télétravailler tout l’hiver à partir d’un appartement à Lima, au Pérou. Passer un mois à vivre l’expérience des vendanges dans la vallée de la Loire. Ou encore, s’offrir une longue fin de semaine de détente en nature dans un chalet au bord du lac Simon. On découvre l’endroit à petite allure, en demeurant ouvert et attentif.
Un voyage économique grâce au slow travel
Cette façon de voyager lentement et différemment enlève de la pression des épaules – et du budget.
- En s’éloignant des grands centres, on évite les prix élevés des pôles touristiques et l’on encourage plutôt des producteurs et des marchands à petite échelle. Ça permet également de consommer en tenant compte des critères liés au développement durable Lien externe au site. S'ouvre dans une nouvelle fenêtre. Lien externe au site. S'ouvre dans une nouvelle fenêtre., en favorisant des entreprises et des fournisseurs locaux.
- En réduisant le nombre d’activités et la distance qui les sépare, on économise en frais d’entrée et en voyagement.
- En demeurant au même endroit plus longtemps, on pourrait profiter d’un meilleur prix sur l’hébergement ou la location.
- Ce rythme de vie se prête naturellement à faire l’épicerie et à cuisiner ses repas soi-même à moindre coût, au lieu de manger au restaurant trois fois par jour.
- En concentrant ses activités dans une seule ville ou une seule région, on peut plus facilement s’y déplacer à pied, à vélo ou en transport collectif plutôt que d’avoir à louer une voiture.
Voyager de façon écoresponsable
Le slow travel rejoint aussi certaines valeurs d’écoresponsabilité chez ceux et celles qui l’adoptent. Il encourage les déplacements actifs (comme le vélo et la marche) et le covoiturage pour utiliser moins d’essence, ainsi qu’une réduction générale de sa consommation. Lors des longs trajets, on privilégie le train – moins polluant que l’avion – comme on a tout son temps pour profiter du décor. Pour en apprendre davantage à ce sujet, un balado Lien externe au site. S'ouvre dans une nouvelle fenêtre., animé par Karl Hardy, tiré de notre série Table Rase qui met en lumière plusieurs solutions écologiques qui vous permettront de voyager de façon plus éthique sans limiter votre plaisir!
Épargner pour s’évader
Épargner en vue d’un voyage de type slow travel – surtout si l’on prévoit de partir pour une longue période – aide à mieux décrocher en sachant qu’on a déjà un coussin financier juste pour ça.
On souhaite que les expériences enrichissantes et les moments authentiques d’un voyage demeurent gravés dans sa mémoire pour toute la vie. Mais pas nécessairement sur son relevé de carte de crédit.
Voici une façon simple d’y parvenir :
- On évalue combien un projet de voyage pourrait coûter. Ex. : 4 000 $.
- On établit un échéancier. Quand souhaite-t-on s’évader? Ex. : Dans un an.
- On détermine combien on doit mettre de côté par semaine, par deux semaines ou par mois pour accumuler suffisamment d’argent d’ici là. Ex. : 77 $ par semaine pendant un an.
- On programme des versements automatiques Lien externe au site. S'ouvre dans une nouvelle fenêtre. vers un compte en particulier pour épargner sans y penser.
Si l’on a des droits de cotisations inutilisés, le compte épargne libre d’impôt (CELI) Lien externe au site. S'ouvre dans une nouvelle fenêtre. est un bon véhicule où transférer ses économies pour ce genre de projets. L’argent génère du rendement à l’abri de l’impôt et les retraits sont non imposables.
> Découvrez quatre façons d’accumuler de l’argent pour vos projets.
Voyager l’esprit tranquille
Quand arrive le grand moment pour lequel on a patiemment épargné, on veut en profiter pleinement. Même si l’on a soigneusement planifié son voyage d’aide humanitaire au Tchad ou son escalade du mont Makalu à la frontière de la Chine et du Népal, c’est possible que les choses ne se déroulent pas exactement comme prévu. Prendre une assurance voyage sur mesure Lien externe au site. S'ouvre dans une nouvelle fenêtre. est un moyen prudent d’éviter qu’une annulation, un problème de santé ou la perte de ses bagages ne vienne gâcher ses plans.
Alors, on s’en va où?
Le slow travel, c’est une carte blanche. C’est une invitation à planifier et à vivre un voyage différent, sans pression et sans les foules, tout en économisant et en réduisant son empreinte écologique. Tout ce qu’il faut pour commencer à y rêver (et à planifier), c’est une idée…