En savoir plus sur le métier de travailleurs et travailleuses de rue
En savoir plus sur le métier de travailleurs et travailleuses de rue (2 min 38 s)
Ajoutée le 15 février 2023
Résumé de la vidéo
Cette capsule nous présente principalement l’existence et le rôle des travailleurs et travailleuses de rue, de même que l’importance de leur présence et de leurs interventions.
En savoir plus sur le métier de travailleurs et travailleuses de rue(2 min 38 s)
Ajoutée le 15 février 2023 | Mouvement Desjardins
Note : Les informations placées entre crochets décrivent le contenu visuel et audio de la vidéo autre que le dialogue ou la narration.
[Mise en contexte : La capsule présente le métier de travailleurs de rue.]
[Texte à l’écran : Quand j’suis high y’a pas de turbulences J’fais juste tester mon endurance Ça sera pas la première fois Qu’un artiste arrive en ambulance - Fouki]
[Musique douce, inspirante, qui joue tout au long de la vidéo.]
[Texte à l’écran : Chez Répit en 6 inspirations]
[Texte à l’écran : Inspiration #3]
Narrateur : Les travailleurs de rue assurent une présence continue auprès de la population. Durant l’été, certains sillonnent les parcs de la ville pour répondre à leurs besoins.
[Images à l’écran : Survol lent d’un banc vide, vue du banc et du parc depuis le ciel.]
Dave : Je les voyais, mais je ne savais pas ce qu’ils faisaient. Mais plus tard, j’ai compris qu’eux autres, y étaient là pour les jeunes qui attendaient. Puis que, mettons, si tu as besoin d’aller le voir, ou lui poser une question ou du matériel, mettons un Naloxone au cas où pour, mettons, pour le monde qui font des overdoses de chimique ou un truc de même, ils sont là.
[Images à l’écran : Survol lent d’un banc vide dans le parc.]
Dave : Naloxone, c’est une trousse, dans le fond. Mettons que tu fais une overdose de chimique, parce qu’il y avait du fentanyl dedans, tu shootes du Naloxone puis t’as plus de temps pour se rendre à l’hôpital. Sans que tes organes arrêtent, dans le fond.
[Images à l’écran : Suivi en accéléré d’un trajet en voiture.]
Anne-Marie : Moi, j’ai vécu des affaires difficiles dans les deux dernières années. Puis les intervenants, ils ont beaucoup été là parce que le réflexe que j’ai eu, moi, j’ai perdu mon père, ça va faire deux ans ce mois-ci, puis le réflexe que j’ai eu, ça a été d’appeler une travailleuse de rue parce que je ne savais pas vers qui me tourner. Ça n’allait vraiment pas bien. Et puis je ne savais pas quoi faire. J’ai texté une travailleuse de rue. Ça faisait trois, quatre ans que j’utilisais plus vraiment les services de Répit Jeunesse. Puis c’est le réflexe que j’ai eu parce que je savais qu’ils seraient là pour m’aider, même si j’utilisais plus leurs services, je savais qu’ils seraient là, qu’y m’accueillaient, là-dedans.
[Images à l’écran : Groupes de jeunes filles qui parlent entre elles sur les bancs du parc, zoom sur la nature, des fleurs et le soleil. Le trajet en voiture continue.]
Narrateur : Les travailleurs de rue s’engagent à répondre aux besoins des gens, là où ils sont, et aux moments où ils en ont besoin.
[Images à l’écran : Observation de près de la nature.]
Anne-Marie : D’après moi, je serais morte. Pour vrai, là. Je consommais tellement que… On entend dire que la consommation, ça mène à la prison, à l’hôpital ou à la morgue. Puis ça aurait pu être la morgue dans mon cas.
Si je n’avais pas rencontré cette travailleuse de rue là, je n’aurais probablement pas su que ça existait, des thérapies, parce que tsé, eux autres sont là pour nous référer justement à d’autres organismes qui peuvent nous aider aussi.
Puis dans mon cas, ça m’a sauvé la vie.
[Images à l’écran : Trajet en accéléré en voiture, arrivée au ralenti devant l’entrée des urgences. Écran noir.]
[Texte à l’écran : Merci d’inspirer, sans juger personne.]
[Logos à l’écran : Centre Répit Jeunesse et la Caisse Desjardins des Bois-Francs]
[Texte à l’écran : Pour voir toutes nos capsules « Inspirations », suivez-nous sur Facebook]