Bla ni agba : Soutenir la sécurité alimentaire et la capacité d’adaptation aux changements climatiques des femmes productrices de manioc en Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire est l’un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques, ce qui entraîne de lourdes retombées sur ses écosystèmes, sa biodiversité et sa production agricole. L’insécurité alimentaire y touche déjà près 5 millions de personnes, soit près de 20 % de la population, dont une majorité de femmes vivant en milieu rural.
Dans ce contexte, le manioc présente un potentiel extrêmement intéressant : l’un des produits les plus consommés au pays, il peut supporter des températures allant jusqu’à 40°C et tolère bien le sel et la sécheresse. La demande croissante en produits dérivés crée aussi des opportunités économiques bienvenues, particulièrement pour les femmes, qui participent activement à cette chaîne de valeur.
Cultiver la résilience
Au cours des cinq prochaines années, avec l’appui financier d’Affaires mondiales Canada, nous accompagnerons les femmes productrices de manioc de la région de Gbêké en Côte d’Ivoire pour renforcer leurs capacités techniques, améliorer leur accès au financement et réduire ainsi leur vulnérabilité.
- Nous travaillerons directement avec ces femmes pour renforcer leurs connaissances et capacités techniques en matière d’agriculture intelligence face au climat, leur accès aux ressources productives et l’exercice de leur leadership, de leur esprit d’entreprise et de leurs droits socioéconomiques, pour les encourager à adopter des solutions et pratiques agricoles plus résilientes et performantes.
- Nous travaillerons avec les institutions de finance inclusive et avec les organisations professionnelles agricoles (OPA) locales pour améliorer leur performance, leur offre de service et leur capacité de répondre aux besoins des agroentrepreneures.
Cette initiative, que nous réaliserons en collaboration avec plusieurs organisations ivoiriennes, touchera directement 1 500 femmes et leurs familles, mais elle renforcera la sécurité alimentaire de toute la population de la région, soit 1,1 million de personnes. Par sa contribution au renforcement des organisations professionnelles agricoles et institutions financières locales, elle aura des retombées durables dans le temps.