En Afrique de l’Ouest, l’autonomie économique des populations est entravée par de multiples barrières, à commencer par une culture financière déficiente et un faible niveau d’alphabétisation, notamment chez les femmes et les personnes vivant en région rurale.
La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) compte bien faire sa part afin de changer la situation. Elle a ainsi confié au consortium constitué de DID, d’Aflatoun International, du Centre africain d’études supérieures en gestion (CESAG) et du cabinet Optim Axes Sénégal le mandat de travailler ensemble au rehaussement du niveau d’éducation financière des femmes, des jeunes, des entrepreneurs et entrepreneures ainsi que des populations rurales dans les huit pays de la zone de l’Union monétaire ouest-africaine (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo).
L’éducation financière comme levier d’autonomisation économique
D’une part, l’initiative vise l’intégration de l’éducation financière aux systèmes éducatifs des 8 pays ciblés dans le but de transmettre aux populations marginalisées d’Afrique de l’Ouest les connaissances et aptitudes qui leur permettront de prendre de meilleures décisions financières.
DID a pour sa part la responsabilité de concevoir les formations et les modules d’éducation financière destinés aux clientèles hors milieu scolaire, particulièrement les femmes et les entrepreneures, ainsi que d’animer les sessions de formation de formateurs de façon à assurer la continuité du travail de diffusion à l’échelle locale sur une base autonome et durable.
Renforcer le secteur financier pour en faire un acteur de développement plus performant
L’autonomisation économique des populations défavorisées passe aussi par l’accès à des institutions financières solides et inclusives, capables d’offrir un accompagnement sécuritaire et efficace aux femmes et aux hommes qu’elles desservent.
Dans cette perspective, nous sommes très fiers de nous associer à Alia Développement pour renforcer les capacités du secteur de la microfinance dans les 8 pays de la zone ouest-africaine, avec le soutien de la BCEAO.
Notre participation à ce projet nous amènera à mettre notre expertise en finance inclusive au service du redressement et de la restructuration des institutions de microfinance en difficulté afin d’accroître la sécurité et l’accessibilité de l’offre locale de services financiers.
Ces deux chantiers aideront les personnes touchées à atteindre une plus grande autonomie économique et soutiendront la réduction de la pauvreté, l’égalité des genres et la croissance économique dans toute la zone ouest-africaine.