- François Dupuis, vice-président et économiste en chef • Mathieu D’Anjou, économiste en chef adjoint • Hélène Bégin, économiste principale
Marché immobilier non résidentiel au Québec : à quel point est-il bouleversé par la COVID-19?
Alors que le marché immobilier non résidentiel avait le vent dans les voiles depuis quelques années, notamment en raison de la vigueur de l’économie du Québec et du retour en force de Montréal, le choc provoqué par la COVID-19 a renversé la vapeur. Les conditions dans les différents marchés ont évolué différemment. Les centres commerciaux ont été fortement affectés, et ce, très rapidement. Les immeubles de bureaux ont commencé à ressentir les répercussions du télétravail à large échelle. Le secteur industriel a toutefois maintenu une forte occupation des espaces ainsi qu’une hausse des loyers. Dans tous les segments de marché, la performance exceptionnelle des dernières années a atténué les effets de la pandémie. Certains s’en sortent mieux que d’autres et les investisseurs se repositionnent en conséquence. Les marchés immobiliers non résidentiels de Montréal et de Québec continuent toutefois de bien se comparer à d’autres agglomérations canadiennes.
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