- François Dupuis, Vice-président et économiste en chef • Hélène Bégin, Économiste principale • Danny Bélanger, Économiste
Impact d’une chute des prix du marché résidentiel sur le bilan financier des Québécois
Même si une correction des prix immobiliers paraît peu probable à court terme au Québec, les conséquences d’un tel choc sur la situation financière des ménages méritent d’être évaluées. Deux hypothèses fictives ont été testées à l’aide de simulations : un recul du prix moyen des propriétés de 15 % étalé sur deux ans et un autre de 30 %. Environ 15 % à 20 % des propriétaires se retrouveraient dans une zone d’inconfort ou même critique risquant d’entraîner des difficultés financières. Parmi eux, seuls les ménages qui seraientdans l’obligation de vendre leur propriété pendant la période de recul des prix seraient touchés. De plus, la situation serait plus problématique dans le cas où le prix de la résidence serait inférieur au solde de l’hypothèque. Heureusement, il n’y a pas de baisse de prix à l’horizon : le marché immobilier résidentiel reprend de la vigueur au Québec après une période d’accalmie, les risques de surévaluation sont peu présents et le contexte économique demeure favorable. De plus, les mesures restrictives mises en place à Vancouver et à Toronto afin de limiter la spéculation sont loin d’être nécessaires au Québec. La progression des prix reste modérée et le marché est loin d’être en surchauffe. Bien que cette éventualité soit peu probable, qu’adviendrait-il en cas d’effondrement des prix? Il s’agit d’un risque à considérer.
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