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Randall Bartlett
Directeur principal, économie canadienne
La baisse du nombre de résidents non permanents ralentira l’inflation, mais probablement pas de beaucoup
Après que le gouvernement fédéral eut annoncé vouloir plafonner le nombre de résidents non permanents admis au Canada, nous avons publié une analyse montrant que ce changement avait une incidence à la baisse sur nos prévisions de croissance du PIB réel et d’inflation par rapport à nos prévisions antérieures.
Les prix un peu moins élevés du logement devraient être le principal facteur du ralentissement de la croissance des prix induit par un moins grand nombre d’admissions de résidents non permanents. Toutefois, il est peu probable que cela ait une incidence marquée sur l’inflation globale, en grande partie parce que les coûts de l’intérêt hypothécaire ne varieront pas beaucoup – à moins d’un changement majeur dans les perspectives de réduction des taux d’intérêt. Quant à l’inflation des loyers, celle-ci devrait ralentir considérablement par rapport à nos prévisions antérieures, mais pas suffisamment pour faire fluctuer de manière notable l’inflation totale.
Dans l’ensemble, même si la baisse du nombre de résidents non permanents permettra d’améliorer l’abordabilité du logement et d’atténuer les pressions haussières sur l’inflation, l’incidence sera probablement modeste et moindre que ce à quoi certains s’attendaient. Il faudrait plutôt augmenter considérablement l’offre de logements pour freiner durablement l’inflation de cette composante.
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