- Randall Bartlett, directeur principal, économie canadienne, Hélène Bégin, économiste principale, et Marc Desormeaux, économiste principal
Perspectives de l’immobilier résidentiel canadien : une détérioration moins forte que prévu
Le marché canadien de l’habitation a connu une forte correction par rapport aux sommets observés durant la pandémie. Nous prévoyons cependant qu’il atteindra un creux d’ici la fin de 2023. La remontée sera ensuite possible grâce à la baisse des taux d’intérêt, au taux d’épargne élevé des ménages et à la hausse de l’immigration. Les ventes de propriétés existantes au Canada devraient atteindre un creux au deuxième semestre de 2023 avant de reprendre leur élan. L’augmentation des ventes devrait dépasser celle des inscriptions, favorisant ainsi le retour d’un marché à l’avantage des vendeurs dans certaines provinces en 2024. Il en résultera une remontée des prix qui freinera l’amélioration de l’abordabilité au pays l’an prochain.
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