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Joëlle Noreau
Économiste principale
L’aérospatiale en mode propulsion
La pandémie de COVID-19 a bousculé l’économie mondiale et le secteur de l’aérospatiale a été particulièrement affecté. L’effet domino provoqué par l’adoption par les États de mesures sanitaires strictes, suivie des confinements, de la fermeture des frontières et de la diminution abrupte et prolongée des vols aériens de passagers a été néfaste. Évidemment, les répercussions sur la production et l’entretien des aéronefs ne se sont pas fait attendre et l’industrie québécoise aérospatiale n’a pas échappé à cette déferlante. On peut se demander comment l’industrie se relèvera. S’il faut en croire les pronostics de l’Association du transport aérien international (IATA), il faudra attendre 2023 pour recouvrer le nombre de passagers de l’année 2019 dans l’aviation civile. Ce serait, somme toute, assez rapide, surtout par rapport à l’ampleur de la baisse d’activité observée et en comparaison avec les autres événements qui ont marqué l’industrie aérienne depuis le début du siècle. Est-ce à dire que l’industrie aérospatiale sera sur les lignes de côté en attendant cette reprise? Pas du tout : avec le programme de travail qu’elles ont devant elles et les défis qui se présentent, les entreprises seront en mode « solution » pour être encore plus performantes lorsque le rythme des commandes reprendra. Elles doivent pour cela investir et être soutenues.
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